Comme tous les mercredis Diane fermait boutique à seize heures. Ce qui lui apportait l'habitude de déguster un merveilleux thé et de délicieuses pâtisseries au salon de thé de son cher Alex. Elle verrouilla donc la porte d'entrée de son commerce et une fois en bas monta dans son fiacre en direction de la cité Resasteum. Le temps était clair, le ciel un peu voilé mais assez chaud. Il faisait toujours chaud du printemps à la mi-automne à Nekosaka. Dehors c'était jour de marché. Les étales, à moitié installés sur la route, gênait les passants. Avec tout ce bazard Diane allait arriver pile poile à l'heure du Tea Time. Oh non ce n'est pas un coup de chance, au contraire. C'est l'heure à laquelle le salon est bondé. Il y en a même qui font la queue dehors. Heureusement il y a toujours une table pour Diane. A ces conditions elle ne s'en faisait pas trop pour ça. Elle mit pied à terre juste devant le salon. Effectivement une queue d'au moins dix personne s'étendait le long de la façade. Elle entra sans peine et... Oh, une fois de plus elle s'émerveillais devant le raffinement de la décoration. Comment un homme pouvait-il si bien tenir un établissement de la sorte?! Toutes femmes l'admiraient. D'ailleurs la clientèle du salon était presque exclusivement féminine. Un serveur arriva et plaça Diane. A ce qu'il parait il serait épris d'elle! Vrai ce mensonge?! Et puis toutes les clients du salon sont des commères, ici c'est la foire aux ragots.
Diane vit tout d'un coup Alex sortir de l'arrière boutique et venir vers elle.

« Aaaaah Alex, enfin te voilà. C'est qu'il y a du monde aujourd'hui! »

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L'heure du thé allait bientôt arriver et Diane n'étais toujours pas arrivée! Alex lui gardait toujours une table pour le mercredi. Bien que des dizaines de clients fassent la queue pour une tasse de thé et un petit gâteau. Alex réduisait son chiffre d'affaire pour accueillir celle qu'il considère comme sa soeur. Bien sûr ces petits repas son offert par la maison pour Diane. Que de privilèges! Il attend toujours de voir la belle jeune femme franchir le seuil du salon pour lui demander quand enfin les cloches sonneront pour elle.Et toujours de sa part la même réponse « Je n'ai pas encore trouvé celui qui au doigt me glissera la bague. » Quelle phrase poétique. A force de l'entendre chaque jours Alex et Diane la répétaient ensemble. Et voila l'heure du tea time. Le salon bondé, rempli à ras bord de clients assoiffés. Tous si pressés de goûter au parfum délicat et aux arômes sensuels d'un merveilleux thé! Oh mais qui est là?! Alex aurait reconnu entre mille le fiacre blanc et bleu pâle de Diane qui venait de stationner devant le salon. Elle y entra et vint s'asseoir à sa table habituelle.
« Aaaaah Alex, enfin te voilà. C'est qu'il y a du monde aujourd'hui! »
Alex vint s'asseoir au près d'elle.
« Oh tu sais c'est ça tous les jours. Mais le pire c'est le week-end! Il y a deux fois plus d monde dehors! »
« Au faite, et les cloches alors? »
« Bon non je sais, j'arrête! Que est-ce que je te sert aujourd'hui?»

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Diane venait tout juste de s'installer lorsqu'elle vit Alexisse arriver vers elle et s'asseoir à côté.
« Oh tu sais c'est ça tous les jours. Mais le pire c'est le week-end! Il y a deux fois plus d monde dehors! »
« Au faite, et les cloches alors? »
Diane fronça les sourcils
« Tu sais où tu peux te les mettre tes cloches?! »
Elle lâcha un soupire coléreux.
« Bon, apporte-moi un thé aux agrumes et une forêt noire! Et surtout cesse d'évoquer les cloches! »
Diane ne pouvait plus entendre cette histoire. Et pourtant, puissant était son désire d'amour mais rares étaient les rencontres prometteuses. En particulier depuis le décès de son époux. Elle devait s'attendre à la vengeance de son beau frère mais elle ne se sentait pas spécialement apeurée face à cet homme. Alex l'avait bien connu lui aussi, ils évoquaient souvent ce sujet. Il l'avait porté sur ses épaules à la sortie des bars que Diane avait coutume de fréquenter après la tragédie. Quel ami! Diane lui doit beaucoup! Petit frère. Elle a si peu l'impression de le remercier. Il faut dire qu'elle ne sait pas comment. Alex lui dit souvent que le seul fait de la voire passer chaque mercredi le seuil de la porte, suffit à son bonheur. Mais Diane ne peut pas croire que cela soit suffisant!